Le lien à soi, le chemin choisit de ton âme

Et si le lien à toi-même ce n’était pas juste pour que pour évacuer, débloquer ou pour accueillir une émotion mais bien pour créer un lien comme tu en as avec tes meilleurs amies?

Tu as longtemps fait pour les autres, par éducation, par blessure d’abandon et de rejet…. ça t’allait, tu n’étais pas en conscience.
Puis petit à petit les voiles se sont otés et tu as ressenti la souffrance à trop donner. Tu as alors harmonisé, comme tu as pu, tu as fait pour les autres mais à travers des « choses »/ activités/actes/paroles, ce qui te remplissaient, puis petit à petit cela n’a plus suffit.
D’autres voiles ce sont otés, le manque de ton âme s’est fait sentir,  tu étais las d’être trop encore en avec l’extérieur et de faire pour lui, tu devais être en lien avec toi. Ce manque là c’était ça !

Le lien est tellement présent à l’autre que tu es incapable de te créer ton propre lien alors que c’est bien là ton chemin.

Sentir ton lien, ton unité, ton « unique », cela suppose peut être faire remonter une blessure d’abandon ou de rejet en lien avec les autres mais n’est ce pas l’intérêt de panser cette blessure qu’en revenant vers toi même.
Je ne te dis pas de prendre que des pauses mais de sentir dans ton corps ce lien qui te nourrit et si te relie à ton âme.
Le sens tu?

Comment le sentir?

Tu es surement déja en lien avec ton enfant intérieur. comment t’y prends tu? par la médiation? l’écriture? la poterie? le dessin? Trouves ta façon , celle qui te fait vibrer….
A travers ce ou ces supports, connectes toi à ton enfant intérieur, tu vas t’apercevoir que tu t’apportes se dont tu as besoin.
Fais de même avec ton âme.
regarde, ressens ce trio en toi.
Il est là le lien….
Ce lien qui te rends invincible tant l’amour pour toi est présent en toi .

Il est là ton apprentissage.

Comment peux tu placer de l’amour , du lien à l’autre si tu n’arrives pas à ressentir le lien à toi même ?
Tu n’es pas en lien avec toi pour sans arrêt t’enlever des blocages mais bien pour créer une relation comme tu en as avec tes amis les plus proches.
Un temps pour soi c’est bien cela, ce n’est pas aller explorer ce qui va pas , c’est aller vers soi comme tu irai prendre un café chez un ami.
Ce temps vers toi te permet d’être plus présente à toi même lorsque cela ne va pas , lorsque tu ressens un blocage.
Tout ce processus te permet d’être avec les autres sans te laisser vampiriser en écoutant tes besoins : lorsque tu sens ton plexus qui se noue, c’est bien ton enfant intérieur qui a peur, qui t’indique quelque chose. Poses le regard sur lui, ce regard intérieur, celui dont tu as l’habitude, reviens vers lui pur le cajoler.

Sens tu ton âme faire de même avec toi? Ne plus créer de lien de dépendance affective mais bien envers toi même.

Tu te choisis toi.

En ce moment il y a une chanson qui raisonnes en moi :  » serres moi  » de Jenifer : et si c’était mon enfant intérieur qui me disait cela et si c’était moi qui disait cela à mon âme?

Tu découvres alors un temps pour tout: un temps pour toi, un temps pour les autres et tu sens dans ton corps lorsque le temps pour l’autre est écoulé et que tu as besoin de revenir à toi. Plus de lutte intérieure… que du réconfort, de la protection, du regard…

 

En agissant ainsi, en créant ce lien et en le cajolant, tu vas sur le chemin tant souhaiter de ton âme, qui est de panser ses blessures: tu ne t’abandonnes plus, tu ne te rejettes plus, tu n’as plus de manques. Ton ego, surement te dira : ah! mais tu abandonnes, tu es égoiste…. non bien sur que non! tu t’apportes simplement tout ce dont tu as besoin. Cet égo te maintient dans un état qui , pour lui, t’enlève toutes blessures. Mais c’est bien l’inverse qu’il fait : il alimente tes peurs et tes blessures, à ne pas les regarder. Je ne te dis pas que tes blessures n’existent plus ou ne reviendront plus… non, cela n’est pas possible, mais tu trouves le chemin en toi pour les apaiser, prendre soin de toi lorsque tu en as besoin.

Marie.