Une fois n’est pas coutume, je vais te partager un bout de mon chemin en toute humilité. Cela peut faire sens pour toi dans tout ce que tu traverses pour aller vers toi même.

Et cette Lettre à Isis fait suite à un cheminement des plus rocambolesques !

Cela fait déja plusieurs jours, semaines que je me sens reliée à Isis. Ce cheminement à commencer en début de confinement, il y a maintenant plus de 40 jours.

Pour être honnête je ne me suis jamais sentir proche de cette divinité encore moins de l’Egypte. Mais voilà, je ne peux nier ce que je place sur mon chemin : l’Egypte et mon lien à Isis.

Je me suis longtemps sentie reliée à l’Atlantide. Et je le suis encore, avec une grande tendresse, comme si j’étais « à la maison ».  Même si ce ne fut pas ce ressenti au départ  mais plutôt des mémoires remplies de colères vis à vis des divinités qui n’ont pas pu empécher le désastre. Une sensation d’avoir aidé pour « rien ». Une trahison de ne pas avoir été mit au courant. Une colère aussi envers moi et envers les humains responsables de ce chaos.

Puis la colère a laisser place à de la tristesse : des enfants perdus, un amour détruit, de la trahison, de l’abandon.

Mais tout ce torrent d’émotions à laisser place à de l’eau claire et calme pour accueillir des mémoires d’Egypte.

Et me voilà donc, par ce chemin tortueux, à accueillir Isis en moi, autant que mon âme le souhaite. Mais je sens bien une part d’elle( mon âme)  en colère. Une colère profonde contre cette divinité qui à laisser son savoir au service du fléau. Et le déclin qui s’en ai suivi.

Mais voilà tout cela est plus fort que moi, chaque soirée sui annonce la nuit, je sens un savoir qui arrive à moi mélé à des angoisses d’accueillir tout cela: réouvrir une porte qui a tant fait mal.

Mais ai-je le choix? non, mon âme l’a choisi ainsi.

Se délester du passer, des mémoires qui m’empèchent d’accueillir ce qui doit l’être pour (encore) m’accompagner, accompagner l’humain de cette civilisation vers lui même et toute la beauté qu’il incarne.

Tout n’est que cycle et nous voilà plonger dans un autre cycle, bien aprés l’Atlantide et l’Egypte, mais l’enjeu est le même: que l’harmonie, la sagesse et l’amour règne.

J’ai donc écrit une lettre à Isis, pour lui parler à coeur ouvert et afin, petit à petit accueillir ce qu’elle a à me dire, à nous dire.

Et puis peut être que toi aussi, tu écrira une lettre à la divinité qui vient à toi, avec tout l’amour qu’elle a pour toi, pour te transmettre telle une mère à son enfant, ce dont tu as besoin d’entendre pour grandir.

Lettre à Isis:

Au plus profond de mon âme je suis heureuse de me relier à toi.

Je ne savais pas que je me relierai à toi un jour. Là ce qui me vient est que j’ai peur. Peur de repartir sur un chemin où j’ai de la colère, beaucoup de colère.

Je ne peux tolérer que tes enseignements soient encore mit à mal et que le fléau qui s’installe un peu plus chaque jour.

Je suis en colère contre les hommes, contre moi, contre toi.

Je ne digère pas.

Je me suis enfermée avec le serment de ne plus te servir. Au moins ce fléau n’envahira plus nos veines.

Je suis en colère contre toi car tu n’as pas tranmit de quoi stopper l’hémorragie.

Je suis peinée.

Je sens que se joue là encore l’Atlantide et son savoir enfoui mais aussi détourné.

Est ce « ta faute »? finalement je ne crois pas. Mais celles des humains. D’humains inconscients, présompteux, pensant avoir tout compris.

Suis je mieux à présent?

Je n’ose pas encore t’accueillir. Par cette lettre tout de même je sens mon coeur s’alléger et revenir à la justesse.

Je suis fautive autant qu’eux. Idéalistes et pleins d’idéaux, j’ai voulu combattre et j’en ai perdu la foi.

J’aurai dû rester le coeur ouvert , m’en remettre à toi, plutôt que de pourchasser la noirceur.

J’aurai « dû » regarder la lumière, garder le coeur ouvert, me focaliser sur un avenir paisible et doré, plutôt que de gémir de leurs et de mes actes.

Et finalement entretenir ce fléau.

Alors me voilà aussi prête et humble autant que possible à cet instant T. A t’accueillir dans mes énergies.

Révèle ce qui doit l’être pour que le meilleur de cette civilisation soit vu.

En prenant garde cette fois-ci à garder la foi et l’oeil en direction du soleil.

 

Ton âme, toi, tu as choisi dans son baguage énergétique, toutes les émotions qui t’ont amené à se séparer de ce divin pour se protéger.

A aujourd’hui tu « dois » te réouvrir à cette divinité, à ce divin en toi, car c’est ta mission de t’y reconnecter. Mais pour cela, il est important avant tout est de te délester de tout ce que tu as mit en place pour t’en séparer.

« Je dois ôter ce que j’ai placer pour ne plus m’y connecter et ainsi me retrouver ».

Aies de l’indulgence, de la compassion, de l’amour pour toi même.

La porte va bientôt s’ouvrir.

Marie, le 3 mai 2020.